Souvenirs qui passent
Sur une musique de Hans Hertel, les paroles de François Lebouteux reprennent l'air d'un Volklied allemand intitulé "Die blauen Dragonner" (les dragons bleus) en 1914. Il s'agissait d'un chant de la mouvance des Wandervogel (un mouvement de jeunesse allemand de la fin du XIXe siècle qui prône une fuite loin du monde urbain et industriel
de l'Allemagne wilhelmienne, pour trouver
sa liberté et jouir de l'instant par la randonnée, la musique et la
recherche d'un folklore oublié. Les Guerres Mondiales entraîneront la dissolution du mouvement et de ses idéaux).
Il existe aussi une version militaire où le premier couplet est presque identique à celui de la version scoute, mais le reste du chant change entièrement.
On peut trouver quelques variantes comme « mon copain » (3e couplet) qui peut devenir « mon ami » ou « mon CP ». De même Au 4° couplet, « aux copains prisonniers » est souvent « aux chrétiens prisonniers »... Parfois les paroles ont été totalement transformées, comme on peut le voir sur les partitions.
1er couplet Souvenirs qui passent,
Adieu l'école et l'atelier.
Le camp les remplace
Avec ses feux à la veillée.
Ne tourne pas la tête,
Un scout regarde en avant,
Oui, oui, oui,
Un scout regarde en avant !
Dans la pâle aurore,
Nous quittons la ville endormie.
Ils dorment encore,
Nos pas les réveillent à demi.
Aux clartés brûlantes
La halte n'arrive jamais
Si mon copain chante,
Je chante avec lui pour l'aider
Je pense aux copains prisonniers
J'en fais à ma tête,
Ce soir je suis en liberté.
Dans la nuit profonde
Je marche en rêvant au passé
Mon copain me montre
Par où les anciens son passés.
Pour l'écouter: https://www.youtube.com/watch?v=9Y3uctGZwl4
Partoches: https://lespetitesnotesscouts.files.wordpress.com/2014/07/souvenirs-qui-passent.jpg
