Michel Menu

Michel Menu, une figure emblématique du scoutisme français.

Michel Menu est né en février 1916 en France au milieu de la Première Guerre mondiale. C'est un garçon aidant et découvrit chez les scouts un idéal auquel il aspira très vite. En 1930, Menu fait sa promesse scoute et jusqu'à sa mort, il donnera son temps au scoutisme. Une fois son doctorat en sciences politiques et lettres obtenu, Miche Menu effectue une préparation militaire supérieure qui confirme sa fascination pour l'armée. Durant la guerre, il est fait prisonnier en Allemagne et au bout de trois tentatives d'évasion réussit à rejoindre la France en décembre 1941. Résistant, il met de côté son activité scoute alors qu'il est nommé Commissaire Assistant au CNE en 1942. Il s'engage pleinement dans la Résistance et gardera une très grande humilité face à ses exploits.

Il ne prend véritablement sa place dans le scoutisme, au sein des Scouts de France, qu'au début de l'année 1947.

En 1952 lors de la dite « réforme du scoutisme » Michel Menu défendra le scoutisme catholique plus traditionnel pour qui il reste encore aujourd'hui un modèle.

Mais ce pourquoi Michel Menu est si connu dans le scoutisme, c'est pour sa création des « raiders scouts » (c.f post précédent ) mais c'est aussi lui qui est à l'origine des patrouilles libres, patrouilles n'ayant pas de chefs et rattachés à un réseaux dans lequel se trouvent d'autres patrouillent dans la même situation. En plus de cela, Michel Menu a crée les goums, raids dans le désert ou le dépouillement et la prière sont mis en avant. Encore aujourd'hui des goums sont proposés et ces raids ont inspiré ceux de la progression proposée par le scoutisme.

Voulant sans cesse donner au scoutisme un élan de sainteté, Michel Menu fait rêver tous les jeunes scouts. Il disait à propos de la jeunesse française « cette jeunesse en manque d'idéal ne cherche qu'à s'élever dans un monde ou tout s'auto-détruit »

Avec l'aide de nombreux scouts et prêtres, Michel Menu redonna un nouvel élan, perdu par la guerre, au scoutisme français.

« Un scout ne vit sa vie pleinement que s'il l'a donne »