Pier Giorgio Frassati
Pier Giorgio Frassati, l'homme des huit béatitudes.
« Avec nous , il n'est pas permis de vivoter ; vivre est notre devoir ! Trêve donc à toute mélancolie ! »
Né dans une famille peu pratiquante à Turin, Pier Giogio Frassati est l'ainé d'une famille de deux enfants.
Pas très scolaire, ce jeune garçon voyait plus d'intérêt à aider les autres et à servir son prochain que dans les études. Cependant, avec tous ses efforts, il obtint son baccalauréat du premier coup et intègre une école d'ingénieur afin de pouvoir servir et aimer dans le monde à travers son métier. La joie et la générosité sont ces deux armes pour aider et motiver les jeunes.
Dès son plus jeune âge, il possède une vive charité. Il aide les plus pauvre et donne ce qu'il possède à ceux qui en ont besoin. Il a confié une fois au chauffeur de son père : « Je voudrais être vieux pour aller plus vite au Paradis »
Les deux pôles de sa vie spirituelle était le Saint Sacrement et la Sainte Vierge, ce sont eux qui le guideront dans son dévouement et son amour pour les autres.
Avec ces amis animés du même désir de charité, il a une admiration toute particulière pour la montagne. Il disait à son sujet « Lorsque j'arrive en haut de ces montagnes, je contemple véritablement les merveilles de Dieu et lorsque je regarde en dessous, je prends conscience de ma petitesse face à son infinité ». Ce jeune montagnard voyait dans l'alpinisme, une façon de s'élever vers Dieu et d'offrir ces efforts pour parvenir aux sommets. Frassati voulait donner ce gout de la vie et interdire aux autres de vivoter à rien faire. C'est à travers l'alpinisme qu'il l'a transmis. Il souhaitait admirer et servir jusqu'à l'épuisement, jusqu'au don de soi le plus parfait.
Il meurt à 24 ans d'une poliomyélite, maladie paralysant les organes un à un. Son enterrement est un véritable rassemblement de personnes venant aux quatre coins de Turin. Il est béatifié le 20 mai 1990 par le pape Jean Paul II et nommé la même année saint parton des sportifs.
« Tant que la foi m'en donnera la force, je serai toujours heureux.
Tout catholique ne peut qu'être heureux.
La tristesse doit être bannie des cœurs animés par la foi.
La douleur n'est pas la tristesse, qui est la pire des affections. »